Le coquelicot, est une plante sans doute originaire de Mésopotamie. Il y a de cela plusieurs millénaires, ce pavot aurait progressé vers l’Europe occidentale et l’Asie au même rythme que la culture des céréales, et plus particulièrement celle du blé. Comme le bleuet, le coquelicot est en effet une plante messicole, c’est-à-dire qui accompagne les moissons. De tout temps, les fleurs de coquelicots ont formé de vastes nappes rouges dans les champs de blé mûr, et cette multitude de petites taches vermillon mêlées aux épis blonds, ondulant sous le souffle du vent, ont inspiré poètes, écrivains et peintres.
Cependant, avec l’avènement de l’agriculture intensive, très utilisatrice d’herbicides, le coquelicot a quasiment disparu des champs : considéré comme une « mauvaise herbe » qui concurrence les céréales et limite les rendements, il ne subsiste désormais que dans les talus, au bord des routes, dans les prés non pâturés ni fauchés, ou dans les terrains en friche.
"Photos prises en allant sur Gazeran"