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Une fleur de Paris
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Rambouillet : Stèle hommage à Antoinette Vernes

Rambouillet : Stèle hommage à Antoinette Vernes

Rambouillet : Stèle hommage à Antoinette Vernes

Je passe devant très souvent, alors j'ai voulu en savoir plus sur Antoinette Vernes … 

Née le 13 août 1904 à Versailles (Yvelines) - Décédée le 5 mars 1961 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) sur certains sites et décédée le 5 mars 1961 à Rambouillet, sur un autre site. 

Arrêtée puis déportée par les Allemands pour faits de résistance, Antoinette-Nelly Goldet, libérée avant la fin de la guerre, est décédée à Rambouillet (peut-être) en 1961. C’est à la demande de son époux, Pierre Vernes, qui souhaitait rendre hommage à son courage, que cette rue porte son nom.

Sur la stèle, un extrait du chant des marais : "Mais un jour dans notre vie Le printemps refleurira Liberté, Liberté chérie Je dirai: Tu es à moi".

Sur la stèle, un extrait du chant des marais : "Mais un jour dans notre vie Le printemps refleurira Liberté, Liberté chérie Je dirai: Tu es à moi".

Le Chant des Marais, devenu hymne européen de la déportation, est une œuvre collective créée en juillet-août 1933 dans le camp de concentration nazi de Börgermor.

Chant de détresse, mais aussi chant de résistance, de dignité et d'espérance, le Chant des Marais fut inspiré par une coutume militaire en vigueur chez les SS de ce camp : les détenus étaient obligés de chanter sur le chemin qui menait à un marais qu'ils devaient assécher à l'aide de simples pelles.

LE CHANT DES MARAIS

Loin dans l'infini s'étendent
De grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux 

Refrain

Oh! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher.

Dans ce camp morne et sauvage
Entouré d'un mur de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d'un grand désert.

Au refrain 

Bruit des pas et bruit des armes
Sentinelles jours et nuits
Et du sang, des cris, des larmes
La mort pour celui qui fuit.

Au refrain

Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Liberté, Liberté chérie
Je dirai: Tu es à moi. 

Dernier refrain

Oh! Terre enfin libre
Où nous pourrons revivre (bis)
Aimer - Aimer  

Paroles inspirées par Johann ESSER, musique de Rudy GOGUEL, lancé par Wolfgang LANGHOFF.